ride internationale QML en Septembre

Le récit d'une petite ride en septembre, avec des hôtes de marque. Neal, un anglais du sud de Londres va venir rouler avec nous.
il a vu notre annonce dans Trail Bike et Enduro Magazine (http://www.trailbikemag.com/) le magazine enduro de référence
en Angleterre.
On a réussi à faire venir un journaliste de l'équipe de Jonty Edmunds (http://www.jontyedmunds.com/), un gars qui parcours
les évènements Enduro et vend ses reportages aux principaux magazines de moto. Son collaborateur s'appelle LLewelyn Sullivan-Pavey!
il est en fait australien, son père à une école de moto avec BMW au nord de l'angleterre. Comme j'arrive pas à prononcer son nom on l'appelle Lou!
2 français nous rejoindront le deuxième jour, qui sera consacré aux "single tracks", ils rouleront deux autres jours avec nous, puis repartiront l'un en France ou il s'occupe d'un magasin de meubles suédois ou tout est fabriqué en chine et l'autre à Chicago ou il essaye de faire travailler les américains.
Je vais chercher Neal à Montréal à midi, on visite Montréal, puis on retourne chercher Lou qui doit arriver le soir à l'aéroport. Personne et son vol arrive à...Québec! Argh, ma femme Denise fait chauffer le téléphone depuis le chalet et on récupère Lou vers 11 heures, arrivée au Chalet à 1 heure du mat!

Le premier jour, j'ai pris l'habitude de faire facile pour voir le niveau de l'équipe. On fait le tour du lac taureau, le temps est correct et il n'y a pas de poussière vu qu'il a plut la veille. Neal roule très bien, très coulé. Lou roule bien aussi mais plutôt comme un jeune fou. Il a 18 ans, mesure 1,90 et pèse 100 kg! Quand je roule sur la 450 on dirait que j'ai volé la moto de mon père, lui on dirait qu'il roule en PeeWee!

On tanke les bicyk dans une pourvoirie ou on pique nique. Nos angliches ont l'occasion de voir leur premier ours, qui cherche à manger à une trentaine de mètres de nous!

Je m'arrête lorsque je trouve des beaux endroits à photographier.

On va jusqu'au barrage ou il y a encore beaucoup d'eau

Puis on continue dans les chemins ou on surprend un ourson qui trotte devant nous, on s'arrête, il s'arrête. Et ou est sa mère? Si on se trouve entre l'ourson et sa mère ça va être notre fête. Je donne de grands coups de gaz et finalement l'ourson saute dans le bois. On s'en va sans demander notre reste. Premier jour : deux ours!

Les barrages au Québec font de plus en plus pitié ... À un moment donné, on va en voir un lacher.

À part de ca, c'est une belle photo ...

Paul Jr oO 8

[

Le barrage du lac taureau n'est pas vraiment neuf, il date des années 1930! J'espère qu'il est vérifié de temps en temps...

On fini la journée sans problème et j'amène les anglais à l'hôtel pour la nuit. On rentre ensuite au chalet ou on attend les frenchies, un vendeur de meuble de Dijon et un fabricant de plastique de Chicago. ils arrivent finalement pas si tard, en faisant péter un chrono entre Montréal et St Michel (2 heures). Heureusement la SQ est couchée!

Le temps de trouver le choke on rejoint nos anglais à l'hotel. En passant dans un bourbier, Momonne met une bonne louche...et notre journaliste est crépi de bouette malodorante. Le voilà prévenu, les artistes de la gachette sont dans les trails! il ose dire qu'il n'a pas fait exprès!

On fait un petit arrêt traditionnel sur notre hutte de castor, et on continue la rando.

Merci Benoit pour le récit.
on attends la suite :-)

Yan.

ça me fait plaisir de voir que vous aimez ça!

On continue la rando dans les single tracks jusqu'à ce qu'un couple de promeneur m'appelle. Craignant le pire, je m'approche d'eux et arrête le moteur. "on croyais que tu était perdu", "tu as raison de te promener dans les bois en moto", "c'est une bonne idée d'amener des étrangers ici". Voilà le genre de discours qui met de bonne humeur pour toute la journée!

On roule jusque dans une belle forêt de pins et...pcht, un flat! Lew crève. Bon une fois de temps en temps...

Je répare avec le sourire (pour la photo) et on part diner.

Et ça ne fait que commencer...(les flats)
Juste avant d'entrer dans le village de Saint Michel, une belle montée tend les bras à nos frenchies. Habitués à limer leur pneus FIM chaque dimanche en tentant les montées impossibles, il ne peuvent pas résister...

Mais il n'arriverons pas à monter non plus!

Angleterre 1, France 1!

Au repas, c'est l'occasion raconter ses exploits et de rencontrer Alex, le fameux agent de sentier de Stadium Suspension qui roulera cet après midi avec nous. sa 300KT est brisée, il roulera avec sa 400DRZ et un tank à gaz de 20 litres!

On continue la rando par la fameuse "montée du prestone" ainsi nommée en rapport avec les nuages de vapeur produits par le liquide de refroidissement surchauffé.

Une belle côte raide et longue qui se monte finalement pas si mal lorsqu'il n'y a pas trop de traffic.

benoit a écrit:

Et ça ne fait que commencer...(les flats)
Juste avant d'entrer dans le village de Saint Michel, une belle montée tend les bras à nos frenchies.

Je l'ais déjà vu cette cote ... J'étais sur l'impression qu'un jeune sur un petit bike n'aurais pas tant de troubles que ca à la monter ... Faut croire que des fois on frappe des murs ... On le vois mal sur la photo, mais si je me souviens bien il sagit de trois steps ...

C'est quoi qui se passe finalement ??? Les roches roulent trop facilement sous les pneus ???

Paul Jr oO 8

...

C'est une ancienne pente de ski et c'est très pentu, même à pieds c'est difficile!

un petit obstacle, un barrage de castor sur le chemin nous barre le passage.
depuis la dernière fois ou je suis passé ils ont bien travaillé et le niveau d'eau a beaucoup monté.

une solution, traverser le barrage pour passer en dessous.

Après une autre crevaison (non, non, c'est pas Lew), On s'arrête pour la nuit dans une auberge près de Saint Michel

Vraiment très hot ta ride, merci de partager ça avec nous

pour la côte à St-Michel, c'est comme n'importe quelle côte à pic avec de la roche et du cap, tu serres la tank et tu essaies de trouver de la "grip" et lâche pas le gaz, des fois tu montes, des fois ça marche pas, mais elle est vraiment trippante.

Je suis arrivé une seule fois en haut : je suis d'abord descendu à pied pour enlever les grosses roches et reconnaitre le terrain comme en trial!

Le lendemain, départ pour la traversée jusqu'en Mauricie ou nous attendent de nouvelles aventures! Le 2 temps est bien graissé, merci!

Une belle balade de 80 km sans voir personne, avec juste 1 petite crevaison, merci Lew!

Tres belles photos. La qualité est impressionnante a moins que ca soit mon nouveau cadeau de noel?

QML vous faites de la belle job!

Encore plus de photos

J ai hate d etre aussi bon que vous autres pour pouvoir evaluer les cotes comme ca sur photo

bah...

...

ne prenner pas ca mal y a aucune malice la dedans c est de la camaraderie

...

On s'arrête pour le diner dans un relais pour faire le plein de soupe au pois et de sirop d'érable. Voilà la fine équipe au complet, de gauche à droite Kiko, ma pomme, Lew, Momone, notre mascotte et enfin Neal.

On repart bien lesté lorsque Lew me fait signe : il à crevé de l'avant! Quel talent! ça va finir par m'enlever mon sourire!

Heureusement, les clients me donnent un coup de main! On se dépêche ensuite pour arriver à l'heure à l'observation de l'ours : on en a pas assez vu!

Mouais,

Baptême !!!!

Une bonne partie de votre horaire était remplie à manger et changer des flats

Paul Jr oO 8

Cé toujour aussi l'fun de te lire.

Merci benoit !!!

Merci de vos commentaires, j'aime partager ça!
On se rend ensuite en camion au parc de la Mauricie,
On a un rendez-vous avec l'ours! On nous emmène dans une cabane grillagée situé sur le bord d'une petite vallée à quelques centaine de mètres d'une ferme.

Le courant d'air provoqué par la rivière au fond de la vallée empêche l'ours de nous sentir. Comme il voit très mal et n'entend pas super bien, on peut l'observer facilement.

Les ours sont au plus proche à 10 mètres de nous et on fait pas les malins lorsqu'ils commencent à remonter le talus les oreilles pointées en avant!
Rappelez-vous qu'ils sont en liberté!
Un jeune petit :

Un gros mâle :

...

Merci, le post me fait penser à ces bons moments!

On s'arrête pour la nuit dans une chouette auberge à St Mathieu du Parc.

Cette nuit les clients dorment sous le tipi, l'occasion d'un nouveau défi France/Angleterre : fart contest en anglais, concours de pets en Français.
Personne ne connait le score! Heureusement, on dort pas tous dans le même tipi.

Le lendemain, on s'arrête pour faire des photos sur les rochers, c'est un peu glissant et notre top modèle n'est pas rassuré!

Le temps est beau, ensoleillé, calme, encore une super journée!

Encore, encore....

Maudit que c'est beau, je suis accroc du coin et de tes reports

Merci

Merci Touche, c'est vrai qu'il est beau ce pays!

Nos Français doivent retourner chez eux, alors on les laisse au chalet et ils retournent à Montréal dans leur auto de location. Ils essaient d'établir un nouveau record et se font pogner par la police 120 km/h au lieu de 90. Heureusement la police est plus cool qu'en France et il peuvent aller prendre leur avion.
Pendant ce temps, on se rend dans une auberge au bord d'un lac. On va faire un tour sur le lac pour faire des belles photos. Lew casse le truc qui tient la rame sur le bateau, peut-être parce qu'il n'y a pas de chambre à air à crever!

Le lendemain matin, on dit bonjour à l'orignal qui nous salue et en route vers la réserve indienne.

La trail passe par un sentier motoneige pas très fréquenté en été mais très sympatique

A la réserve, Neal rencontre un charpentier amérindien et jase avec lui un moment de travail. Les maisons sont différentes en Angleterre!