une équipe de Québec au BAJA 1000

27 octobre 2008

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Équipe Québec Baja 1000, 2008

WWW.QUEBECBAJA1000.COM

Quatre pilotes québécois au Baja 1000, 2008 (au Mexique)

Du 20 au 23 novembre 2008 aura lieu la 41e édition du Tecate SCORE Baja 1000. Cette course d’endurance, se déroulera dans le désert de la Baja California au Mexique (au sud de la Californie). Quatre pilotes de moto québécois seront sur la ligne de départ le 2 novembre au matin sur une Honda CRF450X, soit : Stéphan Duchaine (Lac Beauport), Marc Desjardins (Stoneham), Martin Ratté (Québec) et Sylvain Jobidon (Québec).

La Baja 1000 est une course d’endurance hors route sans interruption, la plus longue au monde, qui débute à Ensenada, Mexique. Cette course représente le défi idéal pour les amateurs de sensations fortes.

Plusieurs catégories de véhicules feront la course : motocross, VTT, autocross et camions. Tous les véhicules emprunteront le même trajet. Les départs se feront à 30 secondes d’intervalle, un véhicule à la fois. Les 4 coureurs devront se relayer sur une seule moto, tout en devant se présenter à 11 «point de contrôle ». Comme système d’orientation, les coureurs utiliseront un GPS. Pour la nuit, un système d’éclairage spécial est installé sur la moto. Les changements de pilotes se feront quand la piste croisera la route principale. Les pilotes qui ne seront pas en course feront le trajet via la route dans un camion. Tous les coureurs auront 32 heures au maximum pour faire la course, après cette limite de temps, les concurrents encore en piste seront disqualifiés. Cette course est selon certains, la course la plus difficile avec le Rally Paris-Dakar parce qu’il n’y a pas de pauses entre les «point de contrôle » et parce qu’elle est remplie de pièges.

Toute l’équipe tient à remercier ses partenaires qui les supportent dans ce projet :

 VERSATRAC INDUSTRIES
 PASTA DÉLI
 CENTRE HONDA FRANCK ET MICHEL
 OAKLEY
 GAÉVAN HINO QUÉBEC
 BG PRODUCTS
 FXR
 MOTOVAN
 GROLEAU DÉVELOPPEMENT IMMOBILIER
 LES ATTACHES FASTCO FASTENERS

Le site internet de l’équipe WWW.QUEBECBAJA1000.COM permettra à tout le monde de suivre la progression des pilotes pendant la course avec leur SPOT (satellite personnel tracker).

Information : Stéphan Duchaine
prodalfred@ccapcable.com

Tres bonne nouvelle!

Est-ce que ce sont des gents connus sur ce forum ?

Paul Jr

Y vont se payer le trip de leurs vie !!!!

Bonne chance les gars :ye):

La télévision québécoise va les suivre et nous les présenter au moins??... je crois que non!!

RDS pourrait s'en occupper!

Nos médias vont parler de hockey et de patinage artistique mais regardez bien, ils ne parleront même pas de cet événement.

Un ti coune qui glisse dans un traîneau aux jeux olympiques est plus intéressant je suppose?? :ye):

C'était ma passe négative de la journée!...

:peace):

...

Stéphane m'a dit qu'un caméraman de Radio Canada allait être avec eux (dans le chase truck)pendant toute la course. Je ne sais pas ce qui'ils vont faire des images mais au moins on risque d'avoir quelque chose.
A+

Je suis d'accord avec vous, on entendera surement pas parlé beaucoup d'eux dans les media meme si ils realisent un exploi!

J'en profite pour souhaiter bonne chance a la team et profiter du trip les gars! :peace):

Checkez comment les gars vont se gâter....

Bonne nouvelle! les gars ont completé la course sains et saufs.

ils ont mis un résumé sur leur site, vraiment trippant à lire.

Félicitations les gars!!
www.quebecbaja1000.com

Mouais,

Je repose ma question. Est-ce que ce sont des gars que quelqu'un ici connait ?

Paul Jr

Ce sont des gars plus motocross qu'enduro, quoiquil y ena un qui a fait Quebec-Terre de Feu (Argentine) il y quelques années.

J'ai rencontré Stéphane 2 semaines avant la course, je l'ai aidé a downloader les tracés de la course dans son vieux GPS.

Reste à espérer qu'ils seront attirés par l'enduro après le trip Enduro qu'ils viennent de vivre :-)

A+

J'aimerais juste avoir un aperçu des dépenses nécessaires pour y participer, si on assume qu'on dispose déjà d'un bike......

Autre site intéressant...

http://www.2008scorebaja1000.com/

Stephan vient de m'envoyer un email me demandant de mettre ce texte:

Nous avons terminé 15e sur 41 avec un temps de 20h40 et 30 sec.



Commentaires de nos coureurs



«Ce fut un combat intense avec moi-même, je me suis dit que plus jamais je ne remettrai les pieds ici, dans le désert… À ma descente de moto, j'étais en transe... C'était une sensation étrange, presque troublante. Avec le recul et du repos, je vous le dis il y aura un Baja 1000 II!» Ces mots de Marc Desjardins résument bien l'expérience que le Tecate SCORE Baja 1000 réserve à ses participants.

Laissons-les nous raconter ce qu'ils ont vécu tout au long de leurs parcours dans le désert de la Baja California:

Stéphan Duchaine: «J'ai pris le départ à 7h15, vendredi matin. J'ai tout d'abord emprunté le canal d'Ensenada pour sortir de la ville. C'était impressionnant de voir le nombre de spectateurs massés le long du canal! À la sortie de la ville, la montagne m'attendait pour un trajet qui s'étirerait sur plus de 50 milles. Les spectateurs s'amusaient à construire de petits monticules sur les portions rapides que l'on négocie à plus de 80 mph, assez surprenant!»

«Ensuite, j'ai affronté les collines de sable fin: virage gauche, droite, gauche, droite pendant plus de 40 milles. Des cactus ferment le corridor de course, ce qui emprisonne la poussière et rend la visibilité hasardeuse. Ma dernière portion est composée de route de terre ou j'ai pu rouler à haute vitesse le long de la frontière de la Californie. Arrivée au mille 120 à 10h30, l'équipe m'indiquait clairement sa position et j'ai cédé ma place à Martin Ratté.»

Martin Ratté: «Si vous n'aimez pas la poussière, oubliez le Baja 1000, ce n'est pas fait pour vous! Nous étions en attente au mille 120 et je sentais le stress m'envahir comme jamais auparavant. Un stress que je n'avais jamais ressenti même aux départs des nombreuses courses de motocross auxquelles j'ai participées. »

«J'étais là, au beau milieu du bruit et de la poussière, entouré de Mexicains et en attente de prendre le relais de Stéphan. Un sentiment irréel, je serai bientôt sur la moto, lancé dans cette aventure en terre inconnue. Mes pulsations montent, Stéphan arrive et l'équipe se regroupe autour de la moto. Stéphan me fournit certains détails pertinents et je prends place. Le moteur tourne encore, quelques tapes d'encouragement et me voilà parti. J'emprunte une route où je dois respecter une limite de vitesse de 60 mph, ce n'est pas évident en pleine montée d'adrénaline!»

« Après quelques milles sur cette route j'emprunte enfin un sentier ou la poussière lève! Je commence à ressentir le «feeling» de la Baja! Je m'aperçois que je suis en haute altitude puisque j'amorce une descente le long des parois rocheuses qui durera plus de trois quarts d'heure. La descente terminée, je roule maintenant sur le lit d'un lac asséché que j'aborde à haute vitesse. Après ce trajet, une série de bosses m'attendent, ce qui me rappelle la route Québec–St-Appolinaire! Mon «camel-back» se vide et j'ai des ampoules aux mains. J'arrive au point de relève ou l'équipe m'attend. À tous les gars d'enduro, pensez-y sérieusement, le Baja 1000 c'est le trip d'une vie!»

Marc Desjardins: «Tu sous-estimes la Baja et la Baja te ramène à l'ordre! Je pensais avoir à faire face à un terrain de roches et de pierres, de montées et de descentes, ce que je préfère en motocross, mais la Baja me réservait autre chose! J'ai affronté mes démons sur 100 des 150 milles qui m'étaient assignés. J'ai tenté de m'imposer en roulant sur un terrain sablonneux comme du gros sel de six à huit pouces de profondeur. Il fallait rouler à 35 mph pour arriver à tenir en ligne droite. Trente-cinq milles à l'heure, ça semble ridicule quand par endroits on atteint plus de 100 à l'heure! Essayez d'imaginer rouler pendant 100 milles au milieu des «rockers» (bosses de sable mou de deux à quatre pieds de hauteur) à perte de vue, c'est là que j'ai réalisé que la Baja me lançait un message, «Accroche-toi Marc!». J'ai ensuite eu droit à deux portions rapides sur une courte distance, 10 milles chacune et je me suis dit naïvement que j'allais sûrement faire un bon temps... »

« Ça faisait déjà plus de deux heures que je roulais comme ça et soudainement j'ai eu l'étrange impression que le soleil se levait derrière moi. Le guidon de la moto s'est mis à vibrer et un rugissement apocalyptique s'est fait entendre. Les Trophy Truck étaient derrière moi, de véritables monstres! Ils nous dépassent poliment et 100 pieds plus loin ils remettent les gaz et soulèvent la poussière. On doit s'arrêter parce qu'on n'y voit plus rien, il en est passé cinq comme ça plus trois «buggies», c'était génial! Imaginez, je suis en plein désert et il y a des centaines de feux de camp et des Mexicains partout qui hurlent! Ça faisait plus de trois heures que j'étais sur la moto lorsque le support du GPS s'est brisé. Martin avait déjà arraché la trousse de survie alors je me suis retrouvé sans outils, mais je me suis tout de même débrouillé en effectuant une réparation de fortune. Des histoires comme ça, j'imagine que toutes les équipes en ont vécu. Ce fut un combat intense avec moi-même, je me suis dit que plus jamais je ne remettrai les pieds ici, dans le désert... À ma descente de moto, j'étais en transe... C'était une sensation étrange, presque troublante. Avec le recul et du repos, je vous le dis, il y aura un Baja 1000 II! »

« J'aimerais remercier mes amis et surtout nos conjointes, ces femmes formidables qui nous ont supporté dans cette aventure. Le Baja 1000 c'est une orgie de plaisir!»

Sylvain Jobidon: «J'ai pris le relais de Marc à 21h30 et j'ai rapidement constaté que mon assignation de nuit serait difficile. La vision nocturne reste très limitée à cause des sentiers accidentés. Une série de bosses rendait le parcours hasardeux et je devais garder le devant de la moto au sol pour éclairer le sentier et tenter d'anticiper les virages. Le sentier en général me rappelait ce que je suis habitué de retrouver au Québec, autour des pylônes de l'Hydro, beaucoup de virages. Durant la course, j'ai dû passer au travers d'un dépotoir municipal et c'était amusant de voir des «bibittes à longue queue», des rats et des serpents traverser le sentier devant moi! À mi-chemin, j'ai longé une plage sur une distance d'environ 60 milles. Il y avait tellement de poussière et de brouillard qui collait à mes lunettes que j'ai du ralentir et me limiter à une vitesse de 20 mph alors que normalement j'aurais du roulé à plus de 100 à l'heure! La vision était si difficile que je me suis retrouvé dans l’allée d'une maison! Avec toute l'énergie qui se dégage de cette course-là, de voir ces équipes à gros budget autour de nous, le fait d'y participer est un sentiment incroyable. Tout amateur de moto devrait vivre cette expérience au moins une fois dans sa vie!»

Stéphan Duchaine: «Vers 2h30 du matin, j'ai relevé Sylvain. Je suis reparti vers les montagnes où m'attendait une piste complètement détruite. Un sable farineux qui se soulève en poussière et qui nous empêche de voir les roches qui jonchent le sol. À 10 milles de l'arrivée à Ensenada, un épais brouillard me retient de rouler vite jusqu'à la ligne d'arrivée. Je finis par la franchir à 3h40. Incroyable «feeling» que de participer au Baja 1000!»

Les résultats de l'équipe n'étaient pas encore disponibles auprès de l'organisation SCORE. Qu'à cela ne tienne, je crois pouvoir affirmer sans me tromper que les membres de l'équipe Québec Baja 1000 ont atteint tous leurs objectifs.

Un moment de repos mérité les attend en compagnie de leurs familles. Ils pourront ainsi prendre le temps de savourer cette expérience en songeant peut-être à une prochaine fois!

Les membres de l'équipe Québec Baja 1000 tiennent à remercier le caméraman Stéphane Lamontagne qui les a accompagnés tout au long de l'épreuve. M. Lamontagne projette de monter un documentaire sur l'expérience vécue au Baja 1000. Nous sommes impatients de voir ces images qui rendront justice au défi que les membres de l'équipe Québec se sont imposés.

Les membres de l'équipe tiennent également à remercier leurs nombreux commanditaires pour leur soutien indéfectible et qui ont permis à l'équipe de relever ce magnifique défi que représente le Baja 1000.

Félicitation les mec !!! :ye):

Super de lire se genre de résumer, et bravo au participants.J'espère que nous allons avoir la chance de voir des images de cette course.

Steff